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1.
Revue d'Epidemiologie et de Sante Publique ; 70(Supplement 3):S149, 2022.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-2291968

ABSTRACT

Contexte: Les epidemies constituent des menaces majeures dans les pays en developpement ou les outils de surveillance pour leur detection precoce et de reponse sont souvent inadequats. Au Senegal, depuis 2012, le Ministere de la sante en association avec l'Institut Pasteur de Dakar (IPD), a mis en place un systeme integre de surveillance sentinelle. Nous decrivons les etapes de developpement d'un systeme de surveillance sentinelle et les informations qu'il fournit au bon moment pour ameliorer la prise de decision en sante publique. Methodes: Le reseau 4S au Senegal repose sur des donnees de syndromes febriles et diarrheiques recueillies par des praticiens generalistes sentinelles (PGS). Les PGS communiquent a temps reel des donnees epidemiologiques (consultation totale, cas de fievre, paludisme, syndromes grippaux/COVID-19, suspicions d'arboviroses et les cas diarrhees) via une application androide. Les definitions utilisees sont celles de l'OMS et s'appuient sur des criteres cliniques. Les donnees sont validees et analysees a temps reel via une plateforme de detection precoce (EWS). Resultats: En 2021, le reseau 4S, qui comprenait 25 sites sentinelles, a identifie plusieurs alertes epidemiques qui ont ete ensuite confirmees. Cinq alertes etaient liees aux epidemies saisonnieres de la grippe et les vagues de COVID-19, deux avec des suspicions d'arboviroses. Sur un total de 205 000 consultations toutes causes confondues, 12,0 % etaient lies a des syndromes febriles. Parmi ces fievres, 33,0 % etaient lies a des syndromes grippaux/COVID-19, 9,2 % aux suspicions d'arboviroses, 13,6 % a des acces palustres confirmes et 4 % a des diarrhees febriles. Discussion/Conclusion: Le reseau 4S represente le premier systeme national de surveillance en << temps reel >> du Senegal. Il a demontre la faisabilite d'ameliorer la capacite de surveillance des maladies a potentiel epidemique grace a des systemes innovants en depit des contraintes de ressources avec des mesures de controle qui limitent leur impact et aident a prevenir d'autres epidemies. Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets.Copyright © 2022

2.
Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique ; 70:S149, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1967046

ABSTRACT

Contexte Les épidémies constituent des menaces majeures dans les pays en développement où les outils de surveillance pour leur détection précoce et de réponse sont souvent inadéquats. Au Sénégal, depuis 2012, le Ministère de la santé en association avec l'Institut Pasteur de Dakar (IPD), a mis en place un système intégré de surveillance sentinelle. Nous décrivons les étapes de développement d'un système de surveillance sentinelle et les informations qu'il fournit au bon moment pour améliorer la prise de décision en santé publique. Méthodes Le réseau 4S au Sénégal repose sur des données de syndromes fébriles et diarrhéiques recueillies par des praticiens généralistes sentinelles (PGS). Les PGS communiquent à temps réel des données épidémiologiques (consultation totale, cas de fièvre, paludisme, syndromes grippaux/COVID-19, suspicions d'arboviroses et les cas diarrhées) via une application androïde. Les définitions utilisées sont celles de l'OMS et s'appuient sur des critères cliniques. Les données sont validées et analysées à temps réel via une plateforme de détection précoce (EWS). Résultats En 2021, le réseau 4S, qui comprenait 25 sites sentinelles, a identifié plusieurs alertes épidémiques qui ont été ensuite confirmées. Cinq alertes étaient liées aux épidémies saisonnières de la grippe et les vagues de COVID-19, deux avec des suspicions d'arboviroses. Sur un total de 205 000 consultations toutes causes confondues, 12,0 % étaient liés à des syndromes fébriles. Parmi ces fièvres, 33,0 % étaient liés à des syndromes grippaux/COVID-19, 9,2 % aux suspicions d'arboviroses, 13,6 % à des accès palustres confirmés et 4 % à des diarrhées fébriles. Discussion/Conclusion Le réseau 4S représente le premier système national de surveillance en « temps réel » du Sénégal. Il a démontré la faisabilité d'améliorer la capacité de surveillance des maladies à potentiel épidémique grâce à des systèmes innovants en dépit des contraintes de ressources avec des mesures de contrôle qui limitent leur impact et aident à prévenir d'autres épidémies. Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d'intérêts.

3.
Revue du Rhumatisme ; 88:A241-A242, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1537052

ABSTRACT

Introduction Au cours de la pandémie due au SARS-CoV-2, plusieurs cas de mono ou de polyarthrite déclarés suite à l’infection ont été décrits. Ici nous rapportons deux cas de polyarthrite rhumatoïde (PR) apparue dans les suites de la vaccination ARNm contre la COVID-19. Observation Cas no 1: patiente âgée de 71 ans aux antécédents (ATCD) de maladie d’Hashimoto a présenté à j3 de la première injection du vaccin Pfizer une polyarthrite additive nue touchant les grosses et les petites articulations périphérique ainsi qu’une cervicalgie. Suite au rappel du vaccin, sa polyarthrite avait évolué avec apparition d’une arthrite des genoux. La ponction avait révélé un liquide inflammatoire stérile. La VS était à 23mm/1h et la CRP à 9,7mg/L. Le FR était positif à 56U/L, les anti-CCP étaient négatifs, les FAN étaient à 1/320e et les anti-ECT étaient négatifs. La patiente a été améliorée partiellement sous corticoïdes 10mg/j mais la polyarthrite a persisté pendant 2 mois. Les radiographies des mains faites à 6 semaines du début des symptômes étaient normales. On a retenu le diagnostic d’une PR et un traitement par méthotrexate a été débuté. Cas no 2: la patiente âgée de 36 ans était enceinte et avait un ATCD de thrombophlébite superficielle et d’une arthrite du genou qui avait cédé sous AINS quelques mois auparavant. Elle a présenté trois jours après la première injection du vaccin Moderna une polyarthrite distale touchant les petites articulations des mains et des poignets sans signe extra-articulaire associé. La polyarthrite est devenue plus étendue après la 2e injection du vaccin et s’est installée de façon chronique pendant plus de 2 mois. Le bilan sanguin montrait un FR légèrement positif, des ACPA à 83UI/mL (N<3UI/mL), des FAN, des anti-ADN natifs, des anticorps anticardiolipine, un dosage du complément et une protéinurie sans anomalie. Le diagnostic de PR retenu, la patiente a été traitée par corticoïde 7,5mg/j avec une bonne réponse. Discussion L’ANSM dans son 17e rapport des effets indésirables rapportés avec le vaccin Comirnaty Pfizer, a considéré la PR comme un effet secondaire potentiel de ce dernier suite à l’étude de 22 cas de PR déclarées. L’âge moyen était de 56,2 ans, touchant majoritairement les femmes (21 sur 22 cas). Parmi ces cas, 15 sont survenus chez des patients avec ATCD de PR, correspondant ainsi à une poussée. Le délai moyen de survenue est de 6,25 jours pour la première injection, plus court pour la deuxième avec 5,3 jours. Il s’agissait d’une PR de novo dans 7 cas, parmi lesquels deux présentaient des douleurs articulaires avant la vaccination et un avait des antécédents familiaux de PR. Trois patients sur sept ont eu une prise en charge médicamenteuse (méthotrexate+corticoïde ou hydroxychloroquine+prednisone). Dans notre série, un terrain auto-immun a été constaté dans un cas (thyroïdite d’Hashimoto) et dans l’autre cas il y’avait des prémices de PR avec des ATCD d’arthrite. Conclusion On constate que la PR se greffe souvent sur un terrain prédisposé (ATCD d’arthrite ou d’une autre maladie auto-immune), que son apparition se fait en quelques jours après le vaccin et qu’elle s’aggrave après la 2e injection. L’évolution est dans la plupart des cas chronique nécessitant un traitement de fond.

4.
International Journal of Biological and Chemical Sciences ; 14(8):2941-2950, 2020.
Article in French | CAB Abstracts | ID: covidwho-1310167

ABSTRACT

As part of contributing to the symptomatic management of respiratory conditions that may manifest during Covid-19, the current study was undertaken to identify African medicinal plants active against these manifestations. A bibliographic study was carried out to identify the plant species used in the management of respiratory diseases in West Africa. The frequency of citation and a convergence score for the use of the species were also calculated. A total of 318 recipes from 145 plant species were inventoried through various publications. Guiera senegalensis, Sterculia setigera, Bridelia ferruginea, Euphorbia hirta and Terminalia avicennioides were the most cited plants with the best usage convergence scores. Leaves from these species were most cited while the cough was more indicated. The results of this study could serve as a database of plant species used in the management of respiratory tract diseases in West Africa.

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